Louise Bossut

Biographie

Louise Bossut est née le 29 novembre 1979 à Feurs (France), elle travaille à Bruxelles. En 1998, elle obtient son BAC Littéraire option histoire des arts à Dôle. Entre 1998 et 2003, elle suit ses études à l'ENSAV (Ecole Nationale des Arts Visuels) où elle obtient, en 2003, son diplôme de fin d'études, section photographie.

Distinctions :
juin 2006 : obtention du prix du public, « Coup de cœur » au parcours d’artistes de Saint-Gilles, Bruxelles (Belgique)
janvier 2004 : obtention du prix du Gouvernement de la Communauté Française de Belgique, concours Médiatine, Bruxelles (Belgique)


Présentation

En voulant renouer avec le vocabulaire pictural des maîtres de la Renaissance et de l'âge classique, les photographies de Louise Bossut interpellent notre mémoire et jouent de la familiarité que nous entretenons avec les chefs-d'oeuvre de la peinture ancienne. Ainsi, ses Portraits bruxellois résonnent-ils comme un hommage rendu à Jan Van Eyck, Rogier Van der Weyden et leurs suiveurs. Louise Bossut s'y approprie le vocabulaire plastique des Primitifs flamands (précision du rendu, poses de trois-quart, vêtements foncés, arrière-plan sombre), mais aussi certaines attitudes plus proches des portraits italiens de la Renaissance.

"En voulant renouer avec le vocabulaire pictural des maîtres de la Renaissance et de l'âge classique, les photographies de Louise Bossut interpellent notre mémoire et jouent de la familiarité que nous entretenons avec les chefs-d'oeuvre de la peinture ancienne. Ainsi, ses Portraits bruxellois résonnent-ils comme un hommage rendu à Jan Van Eyck, Rogier van der Weyden et leurs suiveurs. Louise Bossut s'y approprie le vocabulaire plastique des Primitifs flamands (précision du rendu, poses de trois-quart, vêtements foncés, arrière-plan sombre), mais aussi certaines attitudes plus proches des portraits italiens de la Renaissance. La photographe sonde ses modèles à travers le seul jeu des mains et des visages, accentuant le contraste entre la pénombre environnante et la mise en lumière des peaux diaphanes. De cette simplicité formelle naît une présence forte, presque paradoxale au vu du format réduit des tirages.
Cette volonté d'échapper à l'anecdotique en gommant tout détail superflu caractérise le travail de l'artiste. Ainsi le souci constant d'épurer ses compositions domine-t-il les grandes représentations d'Adam et Eve et des Vénus. Bibliques ou profanes, ces figures récurrentes de l'histoire de l'art ont longtemps été prétexte à la représentation de la nudité. Les Vénus de Louise Bossut reprennent les poses adoptées par les peintres depuis la Renaissance pour représenter la langoureuse divinité. Évoquant tour à tour les tableaux de Titien, Véronèse, Vélasquez ou même Goya, elles s'en distinguent cependant par une froideur affichée tant dans leur gamme chromatique que dans l'absence d'accessoires et de décorum qui auraient pu enrichir ces images. Ces dernières y gagnent une nouvelle intemporalité. De même, les nudités brutes d'Adam et Eve les affirment avant tout comme un homme et une femme, hors de tout contexte religieux. Nul autre détail (pomme ou serpent) ne vient les identifier. Seule l'empreinte des chefs-d'oeuvre historiques ancrée dans notre mémoire nous fait les reconnaître d'emblée. Comme pour Vénus, le sujet se trouve désigné par le titre donné par l'artiste, mais surtout par le souvenir des icônes artistiques qu'il évoque.
Ces préoccupations toutes picturales sont également présentes dans une série consacrée à un autre grand genre de l'histoire de la peinture : la nature morte. Débarrassée des significations symboliques qui l'ont longtemps caractérisée, celle-ci est avant tout envisagée comme un miroir du monde actuel : fruits étiquetés, calibrés, aux formes uniformisées... Reflets d'objets croisés chez des particuliers, ces photographies ont été prises telles quelles et seul le fin rendu des matières, vient encore évoquer certains morceaux de bravoure de la peinture des 16e et 17e siècles.
Conçues comme des appropriations, sans jamais n'être que de simples citations, les photographies de Louise Bossut traduisent son admiration des grands maîtres de la peinture et de l'histoire de l'art. Sans s'attacher à une période, elles cristallisent l'idée de modèles universels pour les artistes, qu'ils soient peintres ou photographes".
Expositions de groupe à la galerie
Le mois de la photographie, Luxembourg
28 avril - 18 juin 2011

Automne Photo, Saint-Etienne
24 septembre 2009 - 01 janvier 2010


Expositions personnelles

juilllet 2011
Clichés, Art-Initiative, Arles, Voies off (France)


août- septembre 2010
Atelier de l'artiste Gustave Courbet à Ornans (France) 


juillet-août 2008
Maison de la culture de la province de Namur (Belgique)


novembre 2007
Coups de Cœur parcours d’artistes Maison du Peuple, Saint-Gilles (Belgique)

octobre 2007
Undressed codes, galerie good Friday, Bruxelles (Belgique)

avril 2006
Centre culturel Jacques Franck, Saint-Gilles, Bruxelles (Belgique)

avril-juin 2005
Musée des Beaux-Arts, La Roche/Yon (France)

octobre 2004
Exposition à l’occasion des événements du bar des Clandestins, théâtre de Poche, Bruxelles (Belgique)


Expositions collectives

octobre 2011
We were young and immortal, Galerie good friday, Paris

avril-juin 2011
Le mois de la photographie, Galerie Bernard Ceysson, Luxembourg

septembre 2009
Automne Photo, Galerie Bernard Ceysson, Saint-Etienne, France


juin-juillet 2009
(reflect)3, La Loge, Architecture museum, Ixelles, Belgique


juillet-août 2008
L’Eté de la photographie à Bruxelles, Musée d’Ixelles (Belgique)
novembre 2007 : sélection Prix Fernand Dumeunier, BPS22, Charleroi (Belgique)


novembre 2007
Sélection Prix ‘Jeunes Artistes’, Parlement de la Communauté française, Bruxelles (Belgique)


octobre 2006
The end, galerie good Friday, Bruxelles (Belgique)


septembre 2006
Coups de Cœur parcours d’artistes, Maison du Peuple, Saint-Gilles (Belgique)


mai 2006
Participation au parcours d’artistes de Saint-Gilles, Bruxelles (Belgique)

novembre 2005
Mais qu’est ce qu’elles font ! festival Culture Femme, Ixelles, Bruxelles (Belgique)

février 2005
Ah…l’amour ! , Orangerie du Parc Elisabeth, Bastogne (Belgique)

novembre 2004
Mais qu’est ce qu’elles font ! festival Culture Femme, Ixelles, Bruxelles (Belgique)

février 2004
Prix de la Médiatine, Bruxelles (Belgique)

2001
Passage d'écrivains, Université Libre de Bruxelles , Bruxelles (Belgique)