Marianne Vitale

Marianne Vitale est diplômée en 1996 de la School of Visual Arts, de New York. Ses oeuvres ont été exposées internationalement au Whitney Museum of American Art, ainsi qu'au centre d'art The Kitchen ou au White Columns, au Brooklyn Museum, à l'Athology Film Archives, aux Etats-Unis, à la Tensta Konsthall, en Suède, UKS, en Norvège, à la Cass Foundation de Londres ou au Centre d'Art Contemporain de Vilnius, Lituanie ; ainsi qu'en France lors de son exposition personnelle Bright Dark Future au Confort Moderne, à Poitiers, en 2013.


Des astres, un pont et des oiseaux...
Ann Craven / Marianne Vitale
Commissariat d'exposition : Yann Chevallier


L'exposition réunit des oeuvres d'Ann Craven et Marianne Vitale pour la première fois. Elles sont toutes les deux nées dans les années 70 et vivent à New-York. L'une est peintre, l'autre sculpteur. Le titre « Des astres, un pont et des oiseaux » laisse imaginer une scène poétique, esquisse les contours d'un paysage idéal. C'est aussi une énumération partielle et objective de ce que nous trouvons dans l'exposition. Les oeuvres de ces artistes partagent un attachement fort à leur pouvoir d'évocation tout en essayant de réduire les images convoquées à l'état de motifs. Deux stratégies sont à l'oeuvre, là ou Ann Craven reproduit, multiplie pour vider les images de leur charge émotionnelle, Marianne Vitale brûle la matière, la rudoie, pour faire basculer ses objets dans un réel vécu.

La relation au temps et à la mémoire est également une problématique commune aux deux artistes. Elles tentent toutes les deux de fixer le temps, de construire des souvenirs avant que la mémoire ne les altère. Ainsi des fantômes d'émotions traversent les peintures de Craven, des personnes chères, des moments inoubliables se métamorphosent en oiseaux, en arbres ou en une multitude de lunes. Marianne Vitale, quant à elle, convoque l'histoire des pionniers de l'ouest américain, métaphore d'une histoire de l'art genrée qu'elle met au bûcher pour se les réapproprier avec une énergie hors norme.

Des astres, un pont, des oiseaux, une stèle, des souvenirs, une façade, le feu, des histoires éparses, une mémoire mécanique, des conflits enfouis, des gestes connus : l'art et la vie confondus.

Texte de Yann Chevallier, 2014.
Innumerable Suns and Earths: Vitale's Mortal Astronomy

L'univers est un endroit obscur. Son contenu est tout aussi obscur : des solides - des sous sols, des contusions, des impacts de balles - il y a aussi des nébuleuses : les humeurs, le sommeil profond, la maladie. Il y a également des clartés - peut-être sont-elles réellement inconnues de l'humanité, des habitants de l'arrière-pays entre ces ports, un clair obscur parsemé de morceaux de chacun. Ici, on côtoie la douceur amère, la fin de journée, les systèmes météorologiques, le jour et la nuit, les paysages sauvages, la vie et la mort, et, pour finir, les uns les autres - les plus intenses clairs obscurs éclairant le ciel, sont certainement, nous-mêmes. Faible, l'homme inconstant, embrassant et rageant simultanément contre les bâillements de l'obscurité ; aspirant à une consolation, nous nous reportons aux corps célestes suspendus au-dessus de notre chair lourde, hors de portée, en toute sécurité, illuminant brièvement nos chemins elliptiques fragiles avant de disparaître dans la lumière du jour.

Se manifester en tant qu'être signifie aussi se confronter au jour où nous ne serons plus ; certains tentant d'oublier ce jour funeste, tournant le dos au soleil couchant. De ce point de vue, ceux qui affrontent et contemplent l'immensité de l'univers, nous rappelant ce compte à rebours, peuvent être considérés comme courageux, voire destructeurs. N'étant pas du genre à se détourner de la décomposition, Marianne Vitale se trouve parmi les courageux, faisant face obstinément à la mort sans reculer, et en encourageant son auditoire à suivre le mouvement. Comme les planètes et les étoiles qui guident impersonnellement nos vies entières, les
sculptures de Vitale, de ces morceaux de bois trouvés à ces formes étranges, sont des incarnations cristallines du clair et de l'obscurité : mufles et délicates, intimes et austères, amicales et étrangères, connues et totalement mystérieuse, elles pointent toutes vers nos bords effilochés, et vers notre descente continue dans une vie qui n'est plus vécue.

Dans « Bright Dark Future », Vitale configure ses matériaux de choix dans une série de sculptures représentant les planètes et le soleil de notre système solaire. Une impression de pointer maladroitement vers une « vérité » céleste qui elle pointe à son tour vers notre propre mortalité, dit Giordano Bruno (1548 - 1600), l'errant, et plus tard, le défroqué, moine dominicain, dont la conception de l'infini précédait la capacité de sa culture à vérifier ou encore à la saisir. Un philosophe itinérant, mathématicien et astronome amateur, actif durant les dernières années de la Renaissance italienne, Bruno était au dire de tous, sans relâche analytique et provocateur. Comme Copernic, Bruno croyait que la Terre tournait autour du soleil, mais Copernic a dépassé les limites du Vatican, étant convaincu que le système solaire était un réseau fermé, entouré par une frontière d'étoiles fixes. Cette théorie du cosmos clôturé, en dépit de sa proposition héliocentrique, a gardé Copernic hors de danger mortel avec l'Eglise catholique de la fin de la Renaissance italienne, peut-être parce qu'il reflétait l'espoir de l'Eglise, que l'autorité de plus en plus décentralisée ne céderait pas au chaos total, les masses étaient encore quelque peu maîtrisables, scintillantes sur place, et donc contrôlables. La théorie de Bruno a fait voler cette trêve en éclats.

Dans The Infinite Universe and Its Worlds (1584), vingt-cinq ans avant le télescope de Galilée, Bruno souligne sa conviction que les étoiles putativement fixées de Copernic étaient toutes des soleils de leur plein droit, et que notre système solaire n'était pas plus le centre de l'univers que le réseau d'un autre soleil le serait : « les soleils innombrables existent ; et des terres innombrables tournent autour de ces soleils . » Plus tard, dans son ouvrage In Cause, Principle, and Unity (1588), Bruno affirme que « l'univers est... un, infini, immobile... Il n'est pas capable de comprendre et par conséquent il est sans fin et sans limites, et dans cette mesure infini et indéterminable ... » Ces idées de décentralisation, déstabilisantes, étaient doublement révoltantes pour les inquisiteurs romains : Bruno a finalement été emprisonné et brûlé au bûcher. À juste titre, il était visionnaire concernant sa disparition, en se choisissant le nom de code « Fagot » quand il espionnait les conspirateurs catholiques de nombreuses années auparavant, prédestinant son destin de bois d'allumage. Des décennies consacrées à la réflexion, à la fois monastique et empirique, de l'infini et de l'immensité, ont créé en Bruno un comportement bien adapté à sa propre finitude : lorsqu'on lui prononça sa peine de mort, Bruno aurait rétorqué: « Vous qui prononcez ma sentence par hasard avez plus de peur que moi qui la reçois. » Pour cette intrépidité, et pour embrasser l'infini dans le visage du dogme, il a brûlé.

Contrairement à Bruno, Vitale est née dans une civilisation bombardée d'information visuelle et d'analyse statistique, qui dépassent de loin l'oeil nu, et avec assez de moyens pour explorer empiriquement le domaine supraterrestre. « Bright Dark Future » de Vitale postule qu'il existe des contraintes imposées par l'existence de trop de vue - surveillance, en réalité. Lorsque la connaissance s'ossifie en « fait », étoffée sans relâche puis resserrée, alors, quelle forme prendraient nos visions pour représenter l'altérité des royaumes étrangers qui ne sont plus hors de notre portée, tel que le système solaire ? Vitale réussit sa représentation en revenant à une heure avant l'empirisme, où les objets grossièrement taillées étaient nos tiges de sourcier, composant une impulsion païenne brute, mais éclairant les idoles du monde qui nous entoure. Chaque planète, y compris le soleil et Pluton, récemment rétrogradée, est recréé en totem comme un objet de terre, haptique et imposant, étranger et éclairant. Grâce à ce processus, le connu est inconnu, libre de nous toucher à nouveau, à notre portée, le soleil et les planètes menacent notre mortalité fragile, qui n'est plus simplement statistique et loin.

Ce qui maintient ces sculptures dans le moment contemporain est le fait que, si elles touchent l'ensemble du travail préexistant de Vitale, des reliquaires de bois de la Conquête de l'Ouest, les morceaux de ce système sont bien de notre époque : poutres en bois déclassés sauvé d'une cour à bois, un modèle d'un pont fait à l'époque actuelle, puis brûlé ; un bunker et une grange, pour la guerre et la ferme, le partage d'une chambre ; rendus comme des doublures célestes par leurs transformations et reconfigurations taillées à la main, un traitement très Vitale en effet. Vitale a toujours été une métamorphe éviscératrice de temps, une artiste engagée sur l'effondrement du « ici » et du « là-bas », à l'époque et aujourd'hui, préhistorique et apocalyptique, les racines et les fleurs. Les bons mots hilarants deviennent des épitaphes en y regardant de plus près ; des arches sont posées, les ponts sont rendus inutiles pour le passage et le raccordement. Les panneaux qu'elle concocte sont eux-mêmes les signes et sabotent activement l'orientation.

Bien que l'univers de Vitale ne suive pas le schéma traditionnel de Copernic, le soleil est tout de même proéminent grâce à son échelle, rendu grand et imposant. Des poutres en bois empalées sont assemblées sur un pieu entre deux supports, cette sculpture est la seule qui suggère le mouvement, mais qui est fixée. A la fois menaçante et magnifique, cette oeuvre ne dégage aucune chaleur. Toutefois, en raison de son échelle énorme et imposante, et cependant assez petite pour se mettre en relation à notre corps, elle semble accessible, presque mortelle.

Tout comme le vrai soleil, le bois non traité de cette structure finira par s'assombrir. Toutes les planètes de ce soleil carènent glorieusement entre brutal et raffiné, magnifique et grotesque. Petite Mercure, un modèle miniaturisé des grands ponts brûlés de Vitale, est dangereusement empilé au sommet d'un socle en bois, qui est en réalité une section de coupe d'une poutre de bois excavée dans une usine. Baignée de lumière orange et installée dans sa propre salle ; l'échelle de la poutre du petit pont apparaît d'autant plus fragile par rapport au bois massif du socle. En revanche, les pointes déchiquetées de la royale Jupiter dans une pièce voisine, tirées vers le haut à partir du sol plat, dépourvues de socle, et statiques mais non moins imposantes. Chaque pointe est presque de taille humaine, prêtant la massivité de Jupiter que nous sommes venus à attendre de notre apprentissage à l'école primaire et nos rêves d'enfance. Jupiter partage une salle avec le Soleil et Mars. Mars, une fausse façade noircie, devient la pierre angulaire de la vision sombre et amicale de Vitale et le sens clair-obscur de l'humour, une vitrine, symbole du commerce et donc de la vie, expose tout un tas de néant.

Saturne et Neptune sont des planètes plus calmes. Saturne est collée au mur, vingt-six pieds de schéma, de bois trouvé, contrastant géométriquement avec sa voisine céleste, Neptune : un trépied de bois brûlé en forme de A, sa plate-forme centrale organique rappelle un pourrissement de promenade en bois, abandonnée dans l'eau noire de l'univers. Pluton, rétrogradée, est représentée par une pierre tombale noircie, qui marque le départ de cette naine
de notre conscience systémique solaire.

Une des pièces, peut-être narcissique, dans le système de Vitale est le foyer de la Terre ; et de Vénus et Uranus. La Terre, notre bunker sombre et sale rempli de vie, est rendu comme tel. La densité de ce bunker miniature, avec ses petites fenêtres sombres, est palpable, un peu comme si l'on regardait une photo satellite de notre planète, on peut presque sentir l'énergie cinétique de croissance et de décroissance à l'intérieur. A côté de la Terre se trouve la magnifique, inconnaissable Vénus, notre voisine éthérée, si proche et pourtant si loin. Grande et élégante, une poutre de seize pieds de hauteur se trouve près de la Terre des squatters. Libérée par la
vie, Vénus est libre de se consumer à une distance à peine hors de portée. Est plus éloignée, Uranus, étrangère et maladroite, une grange en porte à faux hissée sur des poutres noircies.

En prenant l'univers et en le rendant pertinent, Vitale peut sembler être en opposition tendre avec le Bruno infiniment vaste. L'impulsion « post-frontière » de Vitale est de nous rapprocher, mais pas de trop près, dans une étreinte qui se rapproche presque du contact physique, comme le flirt des papillons, une pré-immolation, avec une flamme. Mais l'obscurité de cette proposition réside dans ce presque, dans tout ce qui dépasse le totem qui ne peut pas être illuminé, tout entre et autour de cette étreinte. Nous suivons la lumière de Vitale dans un gouffre infini et béant, montrant d'innombrables soleils et terres tentaculaires se mouvant dans toutes les directions possibles et imaginables, tout en pointant vers notre petite planète et ses habitants, incapables d'échapper à leur « ici et maintenant ». De cette façon, Vitale et Bruno ne sont si différents ; l'époque, le lieu et leurs missions diffèrent mais ils nous poussent tous deux à regarder l'abîme, n'acceptant aucune responsabilité pour ce que nous y trouverons. Notre seule certitude après tout, notre plus grand confort et notre plus grande terreur à la fois, sont qu'un jour, nous et le soleil mourrons, laissant l'autre dans le froid, ensuite peut-être, ceux qui restent utiliseront le soleil de Vitale pour faire un feu.

Texte de Chloé Rossetti, 2013.
Catalogue d'exposition Bright Dark Future
Publié par Le confort Moderne, Poitiers.
Expositions de groupe à la galerie
Sculptures, matières, matériaux, textures..., Hors les murs
10 septembre - 16 octobre 2016

Ann Craven - Marianne Vitale, Paris
29 mars - 18 mai 2014


Expositions personnelles

2016
New Work, Invisible Exports, New York, États-Unis
Thought Field, Venus Over, Los Angeles, États-Unis

2015
Untitled, Karma, New York, États-Unis
Oh Don't Ask Why, Contemporary Fine Arts, Berlin, Allemagne

2014
Nine Worthies, Zach Feuer Gallery, New York, États-Unis

2013
Bright Dark Future, Le Confort Moderne, Poitiers, France
Diamond Crossing, Zach Feuer Gallery, New York, États-Unis
Kunstraum Innsbruck, Autriche
AMOA-Arthouse, Austin, États-Unis

2012
WHAT I NEED TO DO IS LIGHTEN THE FUCK UP ABOUT A LOT OF SHIT, Zach Feuer Gallery, New York, États-Unis
IF YOU EXPECT TO RATE AS A GENTLEMAN, DO NOT EXPECTORATE ON THE FLOOR, Unge Kunstneres Samfund, Oslo, Norvège

2011
Too Much Satan For One Hand, IBID PROJECTS, Londres, Royaume-Uni

2010
The Clipper, White Slab Palace, Kunstverein, New York, États-Unis
Presser, Colton & Farb Gallery, Houston, États-Unis

2009
Boiler Quake at Dawn, IBID PROJECTS, Londres, Royaume-Uni
Landswab Over Berberis, Sculpture Center, New York, États-Unis

2008
Tryst at Urn Stye, Deborah Colton Gallery, Houston, États-Unis

2007
The Missing Book of Spurs, Tensta Konsthall, Stockholm, Suède
OK KO: Broodies in the Nesting, with Agathe Snow, White Columns, New York, États-Unis

Expositions Collectives

2016
Sculptures, Matières, Matériaux, Textures…, Hors les murs, Galerie Bernard Ceysson, Luxembourg

2015
Art Basel Miami Beach Public: Metaforms, Miami Beach, États-Unis
No Man's Land, The Contemporary Arts Foundation, Miami, États-Unis
Scapes, Auto Body, Bellport, États-Unis
Six Doors, Foundation for Contemporary Art, New York, États-Unis
Teeth Gnash Tennessee, Invisible Exports, New York, États-Unis
Something old, something new, something borrowed, something blue, Fondazione Sandretto Re Rebaudengo, Turin, Italie

2014
Alter/ Abolish/ Address, LAND (Los Angeles Nomadic Division), Washington DC, États-Unis
In nitude, Roberts & Tilton, Culver City, États-Unis
Combustion, SAKS gallery, Genève, Suisse
The Last Brucennial, New York, États-Unis
Staging Interruptions (Stream of Life), Southard Reid, Londres, Royaume-Uni
Wrong's What I Do Best, San Francisco Art Institute, San Francisco, États-Unis
Archeo, High Line Art, New York, États-Unis
Ann Craven / Marianne Vitale: Des astres, un pont et des oiseaux, Galerie Bernard Ceysson, Paris, France
Natura Lapsa, Entrepôt-galerie du Confort Moderne, Poitiers, France
Pier 54, High Line Channel 14, New York, États-Unis

2013
Frieze Projects, Frieze New York, New York, États-Unis
Neo Povera, L&M Arts, Venice, États-Unis
Private Collection Selected By #1, Galerie Tatjana Pieters, Gent, Belgique
Performa 13, New York, États-Unis
Body Language, Saatchi Gallery, Londres, Royaume-Uni

2012
My Name Is Justin Lieberman: Valet of The Infinite, New Galerie, Paris, France
BRUCENNIAL 2012: Harderer. Betterer. Fasterer. Strongerer. New York, États-Unis
Marianne Vitale & Théodore Fivel: LOST MARBLES, La Marbrerie, Montreuil, France
Mindaugas Triennial, 11th Baltic Triennial of International Art, Contemporary Art Centre, Vilnius, Lituanie
Eagles, Marlborough Gallery, Madrid, Espagne

2011
Analia Saban, Aaron Spangler, Marianne Vitale, Zach Feuer Gallery, New York, États-Unis
Are You Glad To Be In America?, Massimo De Carlo, Milan, Italie
Louise Despont, Jutta Koether, Alicja Kwade, Anj Smith, Marianne Vitale, Unica Zürn, Ibid Projects, Londres, Royaume-Uni
Lost, Invisible-Exports, New York, États-Unis
Norfolk, Thierry Goldberg, New York, États-Unis
The Influentials, Visual Arts Gallery, School of Visual Arts, New York, États-Unis

2010
How Soon Now, Rubell Family Collection, Miami, États-Unis
Whitney Biennial 2010, Whitney Museum of American Art, New York, États-Unis
Inaugural Exhibition, KRC Collection, Voorschoten, Pays-Bas

2009
The Perpetual Dialogue, Andrea Rosen Gallery, New York, États-Unis
The Prompt (Performa 09), White Slab Palace, New York, États-Unis
SUBJECT | MATTER, Cass Sculpture Foundation, Goodwood, Royaume-Uni
Group Show (featuring David Adamo, Jãnis Avotiṉš, Rafael Bujnowski, Ross Chisholm, Aaron van Erp, William Hunt, Christopher Orr, Olivier Richon, Helmut Stallaerts, Marianne Vitale), IBID PROJECTS, Londres, Royaume-Uni
In Practice Fall'09, Sculpture Centre, New York, États-Unis

2007
(Title Bound in Customs), Miami Cinematheque, Miami, États-Unis
Chemical City, Deborah Colton Gallery, Houston, États-Unis
The Perfect Man Show, White Columns, New York, États-Unis

2006
Chop Shop, New York, États-Unis
Invasionistas, Kling & Bang, Reykjavik, Islande
The "K" Sound, The Kitchen, New York, États-Unis
I Know Who I Am, Sakanama Collective, Brooklyn Int'l Film Festival, Brooklyn Museum, Brooklyn, États-Unis

1998
Dorian Mornthong: Consider the Idiots, Screening, Anthology Film Archives, New York, États-Unis
2014
Marianne Vitale and Théodore Fivel : Lost Marbles, 2014

2013
Marianne Vitale : Bright dark future, Le Confort Moderne, Poitiers, France
Eckstrand, A.M. "New York - Marianne Vitale: 'Diamond Crossings' at Zach Feuer Gallery through June 15, 2013. Art Observed, mai 2013
Biczel, Dorota. "The Pleasant Contemporary: Liam Gillick/ Marianne Vitale at the Contemporary Austin." Glasstire, décembre 2013
Green, Kate. "Marianne Vitale." Artforum.com, septembre 2013.
Johnson, Ken. "Marianne Vitale." New York Times 7 juin 2013, C28.

2012
Miller, Michael H. "Marianne Vitale Has Been Burning Bridges." Galleristny.com, janvier 2012.
Rosenberg, Karen. "Marianne Vitale at Zach Feuer Gallery." The New York Times,10 février 2012, C31.
Vitale, Marianne. "Things on and Above my Desk." Art in America, février 2012, 50-51.

2011
Marianne Vitale : What I need to do is lighten the fuck up about a lot of shit

2010
Reinbold, Mary. "Studio Visit: Marianne Vitale." Flash Art Online, février 2010.

2008
Goldstein, Andrew. "Artist Marianne Vitale Pitches a Tent in Hell." NYMag.com 8 décembre 2008.
LUXEMBOURG WORT - Des artistes internationaux pour des expos XXL - 2016
LUXEMBOURG WORT - Nathalie Becker
14 septembre 2016
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Sculptures, Matières, Matériaux, Textures... Foetz, Luxembourg
Sculptures, Matières, Matériaux, Textures... Foetz, Luxembourg
10 septembre 2016