Né en 1946, à Luxembourg.
Vit et travaille à Luxembourg.
Formation
1972 École des Beaux Arts, Aix en Provence, France
Présentation
On a pu l'appeler le "fils de Supports/Surfaces" ou parler de la "manière de Brandy" (Jean Portante). Ce surnom filial lui vient du fait qu'il a travaillé et appris ses premiers éléments de peinture avec Vincent Bioulès. Ce dernier l'a initié à fabriquer lui-même ses toiles et ses pigments de couleur. Cependant, il existe bel et bien une empreinte Brandy. Dépassant ce que l'Académie lui a appris, il applique à cet enseignement hérité de Supports/Surfaces sa propre signature dont il a puisé la source "en lui-même".
Jean Portante
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Il faut distinguer deux périodes dans sa production artistique : la première allant de 1980 à 1996, la deuxième de 1996 à nos jours. Parallèlement à ces deux périodes, il produit des oeuvres en rapport avec sa passion pour les automobiles. A partir de 1994, il se créé un double nommé Bolitho Blane, né en 1896 à Hanovre. Cet autre lui permet, par l'exploration du passé et la mise en perspective du présent par le passé, d'aller à la quête de lui-même. La mise en forme de ce personnage constitue en elle-même une oeuvre d'art dont il expose la vie sur des toiles.
Collections publiques
Stedelijk Museum, Amsterdam, Pays Bas
Museum Meermanno, Le Hague, France
Museum d'Art et d'Histoire, Luxembourg
Museum of Modern Art, Birmingham, Royaume-Uni
Museum der Menschenrechte, Genève, Suisse
Musée Cantonal des Beaux-Arts, Lausanne, Suisse
Fonds Cantonnal de Decoration et d'Art visuel, Genève, Suisse
Communaute Française de Belgique, Bruxelles, Belgique
ISELP, Institut Superieur d'Etude du Language plastique, Bruxelles, Belgique
Museum of the 20th Century Arts, Timotca, États-Unis
The Gallery of Contemporary Art, Fairfield, Connecticut, États-Unis
The Arts and Science Center, Pine Bluff, Arkansas, États-Unis
Rutherford University Collection, New Jersey, États-Unis
Carnegy Hall, New-York, États-Unis
Fondation Antonio Prates, Lisbonne, portugal
Kärntener Landesgalerie, Klagenfurt, Autriche
Contemporary Collection, Budapest, Hongrie
Museum d'Art Moderne, Rijeka, Croatie
Nouveau Siège de la Comnission Européenne, Bruxelles, Belgique
Bibliothèque du Centre Universitaire, Luxembourg (plafond)
Bibliothèque Nationale de Berne, Suisse
Bibliothèque Nationale de Paris, France
Bibliothèque Nationale de Luxembourg
Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg, France
La galerie Bernard Ceysson, Luxembourg, a présenté du 11 septembre au 12 octobre 2008 une exposition Robert Brandy qui regroupait des œuvres récentes caractéristiques du style de l'artiste, des peintures plus anciennes pour la plupart des années soixante-dix et du début des années quatre-vingt et des œuvres singulières, collages, assemblages d'objets, de documents divers mis en boîtes composant l'archive d'une histoire singulière celle d'un personnage énigmatique, un certain Bolhito Blaine, aussi improbable et présent qu'Arthur Cravan. Les œuvres récentes sont rassemblées autour de toiles de grands formats que Robert Brandy affectionne, mais qu'il n'a pas eu depuis longtemps l'occasion de montrer et qui surprendront son public luxembourgeois. Ces toiles portent à leur plénitude les caractéristiques de la manière de Robert Brandy : ses compositions très architecturées ; ses effets de trompe l'œil qu'accusent inscriptions et collages que le peintre sait remarquablement lier à la texture picturale, ses jeux de coloris maniéristes, enfin, que lui permet l'utilisation de pigments naturels, d'ocres somptueux et de bleus intenses qui évoquent à la fois le lapi lazuli cher aux peintres italiens de la Renaissance et les poudres granuleuses d'Anish Kapoor. Ces peintures ont valu à Robert Brandy bien des éloges et bien des critiques. Accusation grave : son art serait décoratif. Il l'est, en effet. La somptuosité de ses coloris naît de leur réalité minérale, de la matérialité des pigments qui étalés à l'aide de liants naturels portent en eux cette intensité colorée que le peintre ne veut surtout pas dénaturer, fidèle en cela aux enseignements des artistes de Supports/Surfaces. Qui émet cette accusation l'accole généralement à celle de virtuosité. Or qui sait peindre sait que peindre avec des pigments naturels même soigneusement broyés requiert non de la virtuosité mais un métier artisan, patient, car étaler ces poudres terreuses est tout aussi malaisé que peindre à la tempera. Qui regarde attentivement les toiles ainsi peintes de Robert Brandy ne manquera pas de ressentir la puissante subtilité des dissonances que ces couleurs aussi acidulées que celles de Pontormo, de Barrocci ou de Sogliani propagent jusqu'à déporter notre regard fasciné vers un déséquilibre aliénant. Ainsi quelques œuvres de petites dimensions, peintes avec un métier d'orfèvre, perçues d'abord comme de petits bijoux « décoratifs » abîment, en fait, la peinture dans un kitsch destructeur et qui nous offre le plaisir médusant d'une somptuosité mortifère qui remet tout en question. Et, d'abord, la peinture. Pour bien comprendre ce qui est ici en jeu, il faut retrouver les toiles plus anciennes qui tentaient de produire à la fois l'effacement de la peinture en ces années soixante-dix où les avant-gardes aspiraient au dernier tableau, à la fin de l'art et à celle de l'Histoire et sa restauration. D'où ces surfaces vides où des frottis légers jettent l'ombre de formes inachevées dans des espaces inaccomplis que des tracés hâtifs et des insertions de bois, de cordes, s'évertuent à architecturer. À l'impasse des effacements de ce qui n'avait pas été, de ce qui n'était pas et ne serait jamais, Robert Brandy opposa brièvement le jeu illusoire d'installations puis la confection de boîtes où s'enchâssaient de fragiles constructions assemblant branches, tissus, ficelles, objets divers. Nous sommes dans les années quatre-vingt. Le monde de l'art européen découvre les boîtes vitrées dans lesquelles Joseph Cornell enfermait ses juxtapositions surréalisantes de fragments d'objets anciens et précieux trouvés chez des brocanteurs. Les œuvres surréalistes d'Alberto Giacometti suscitent l'intérêt des artistes. Les constructions précaires de Robert Brandy témoignent de leur influence. C'est aussi le moment où plus que son silence du réel, que Beuys juge surestimé, ce sont les boîtes et les valises de Marcel Duchamp qui stimulent la créativité des artistes. Ce qu'ils retiennent de Cornell et de Duchamp, c'est une sorte d'archivage du réel, de l'art, de soi-même, des savoirs, que la peinture ne permet pas. La composition de boîtes conçues comme des vitrines de musées ethnographiques leur permet de dépasser les limites du collage et de l'assemblage encore tributaires de l'ordre pictural. Les musées archéologiques, d'arts et traditions populaires, d'ethnographie ou de préhistoire, leur semblent offrir des dispositifs de présentations fragmentaires qui laissent place au rêve et à l'imaginaire en fondant et en structurant logiquement tout récit à partir de pièces à conviction tangible. La boîte peut accueillir tout élément probant : photos, textes, images, objets divers, films, vidéos. Elle structure des ensembles multimédias autonomes faisant appel à tous les sens, aux savoir les plus divers. Bref, elle permet de déployer des modes narratifs plus complexes que la peinture, la photographie ou le livre. La boîte comme une vitrine de musée lie des éléments et en oriente l'étude et la compréhension par des savoirs extérieurs qui ont déterminé cette liaison laquelle, effectuée, vient ricocher sur ces savoirs et les modifier. C'est ce que Duchamp et Cornell avaient bien compris. D'où ce recours, dès les années soixante, mais surtout dans les années soixante-dix, comme échappatoire à la fin de l'art et de la peinture épuisée dans sa quête du dernier tableau, à la boîte aussi bien chez des artistes conceptuels que chez des artistes voulant rassembler et pérenniser les traces de leur existence. Georges Brecht, Jochen Gerz, Christian Boltanski comptent avec les artistes de Fluxus, parmi les artistes les plus représentatifs de cette vogue de la boîte vitrine muséale que Daniel Buren monumentalise dans ses cabanes éclatées où se disloque le cube, ni objet ni monument, de Tony Smith. Dans les années soixante-dix les boîtes sont mêmement pour Robert Brandy une solution aux impasses de la peinture et à son effacement à la fois inéluctable et impossible. Mais très vite il lui apparaît que leur confection compulsive porte à des dérives obsessionnelles ou pire décoratives. Mais elles lui autorisent le retour au récit, à l'istoria, à une invention littéraire sans contrainte. D'où l'apparition de Bolhito Blane, que l'on peut imaginer espion, dandy voyou, détective, parcourant le monde comme les grands reporters des années vingt et trente, comme les détectives, les voleurs gentlemen et les grands espions dont la littérature populaire conte les aventures. Robert Brandy établit la vie et la légende de Bolhito Blane avec un soin de détective et de muséographe. Comme Cornell, il rassemble des objets précieux, jusqu'à une voiture, qui atteste de son existence et de l'inanité de sa biographie officielle. Les boîtes de ce récit donnent ainsi corps à une double fiction : celle de l'existence de Bonitho Blane et celle de la fiction de la fiction des pièces à conviction qui l'établissent. Ce n'est que de l'art dont la propre réalité n'est, ce qu'accuse la troisième dimension propre à la boîte, qu'un trompe l'œil : un mazzochio. La boîte ne serait ainsi, à l'ère du collage, de l'assemblage, de la publicité, du cinéma et de la télévision, qu'un avatar moderniste de la boîte perspective, de la camera oscura dont Huygens avait décelé, à propos, des images produites par les « chambres noires » de Drebbel, d'emblée, le pouvoir falsificateur. Ce n'est pas un hasard si, dans l'art de Robert Brandy, l'apparition de Bolitho Blane, va de pair avec un retour à la peinture, à une peinture comme tout soudain délivrée des tromperies théoriques qui entravent sa pratique, tromperies théoriques établies sur les vérités fragiles des postulats avant-gardistes aspirant à cette Gesammkunstwerk que serait la Cité idéale que Cioran décrit comme la cité de la terreur. Pour Robert Brandy, comme pour bien des peintres de sa génération, travaillant en France et en Europe, la peinture a une réalité qu'elle se doit affirmer pour attester qu'elle n'est pas une fiction. C'est la fiction que génèrent les boîtes, l'ironie distante que l'artiste manifeste à l'égard de son double trompeur dont il feint d'avérer la présence, qui le porte à une peinture de gestes, de gestes sans expressivité qui étalent des terres broyées, portées à la plénitude de leurs couleurs, sur la toile qui ne feint plus d'ouvrir des vedutes sur le monde réel, qui ne se veut plus le lieu de projections d'images trompeuses. C'est de pigments terreux qu'étaient extraites les couleurs des images des rites du sacré peintes à fresque aux murs des temples et des tombeaux. La réalité de la peinture s'exposait dans sa matérialité même. Et de manière symbolique et impitoyable. La toile, chez Brandy, se substitue au mur, parce qu'elle est tissée, parce que le tissage est texte, lié au langage. La toile est là, dès la naissance. Un linge reçoit l'enfant qui vient de naître et l'enveloppe. La toile est, à jamais là, à l'heure de toute mort. Elle est linceul. Elle est donc le réceptacle où peuvent reposer des traces d'objets réels, fragments de photographies, de journaux, de lettres, où se lisent des bribes de messages peu lisibles : des traces de présences disparues. Les terres les recouvrent de leurs couches de poudres colorées dont les stridences et les dissonances, fardent l'inexorable ensevelissement de toute vie dans la réalité de la poussière, dans une cosmétique poignante attestant de la présence de la mort dans le pouvoir décoratif fascinant et médusant de la peinture de Robert Brandy.
Bernard Ceysson
Robert Brandy et la peinture comme épiphanie par Jean Sorrente
Depuis les années 197O, quand elle reprenait à son compte certains aspects des recherches de Supports-Surfaces, la peinture de Robert Brandy n'a cessé de se frayer une voie originale. Elle peut se comprendre comme l'exercice et la méditation de deux données élémentaires : l'espace et le temps. Une figure de rhétorique permet d'en comprendre l'articulation et d'en expliciter le procès, c'est la métalepse au sens que lui donne Genette. L'œuvre se présente et se signifie comme œuvre en même temps qu'elle en déploie le mode de production. De la tension qui en résulte, de la cause qui s'offre dans ses effets, des effets qui se ressourcent à leur cause, la peinture de Robert Brandy tire de captivantes propositions qui, d'un cycle à l'autre de leur transposition sur la toile, ont gagné en clarté et en simplicité. Abstraite de prime abord, elle ne s'interdit pas la figuration, de sorte qu'on se demande lequel des deux ordres procède de l'autre, frontale, elle joue de la profondeur et de la perspective, marquée de discrètes lignes d'horizon, elle revendique sa verticalité et déborde de coulures intempestives, charpentée ou architecturale, elle verse dans le paysage que rythment les différentes plages de couleurs, objectivée par l'utilisation du collage, elle affirme la subjectivité du peintre dans la gestuelle et les phylactères qui datent la toile et signalent des humeurs, monumentale à bien des égards, elle se révèle dans la dépense somptuaire des détails. On ne sait, tant l'œuvre contrarie la logique ordinaire de la perception, ce qui précède de la cause ou de l'effet, du donné à voir ou de son mode de production. Ce qui vaut pour l'espace se retrouve dans l'expérience sensible du temps. Des zones colorées, des motifs, des structures, qui avaient disparu remontent à la surface et redeviennent visibles, d'autres retombent ou s'estompent dans une progressive opacité. Fonctionnant comme un palimpseste, la toile génère sa propre mémoire ; c'est encore plus frappant si l'on embrasse tout un ensemble de toiles étalées sur plusieurs périodes.
La peinture de Robert Brandy invite à une longue et profonde contemplation ; elle s'écoute de même. C'est alors qu'opère le battement de chaque toile, sa respiration. Un événement a lieu, on pourrait l'interpréter comme une heureuse épiphanie.
Jean Sorrente
Expositions monographiques à la galerie
Robert Brandy , Saint-Étienne
18 Mars - 24 Avril 2021
Robert Brandy, Wandhaff
24 Novembre 2018 - 02 Février 2019
Robert Brandy, Wandhaff
14 Janvier - 25 Mars 2017
Robert Brandy, Saint-Étienne
17 Décembre 2015 - 20 Février 2016
Robert Brandy, Luxembourg
27 Septembre - 15 Novembre 2014
Robert Brandy, Paris
22 Juin - 27 Août 2013
Robert Brandy, Genève
17 Janvier - 09 Mars 2013
Robert Brandy, Luxembourg
12 Janvier - 29 Février 2012
Robert Brandy, Luxembourg
11 Septembre - 26 Septembre 2009
Robert Brandy, Luxembourg
11 Septembre - 12 Octobre 2008
Expositions de groupe à la galerie
10 ANS à Luxembourg, Wandhaff
02 Juin - 04 Août 2018
Expositions à venir
18 Mars - 24 Avril, 2021
Robert Brandy, Ceysson & Bénétière, Saint-Etienne, France
Expositions personnelles
2017
Galerie Radicke Bonn, Allemagne
Galerie Bernard Ceysson, Wandhaff, Luxembourg
2016
Monos Gallery, Liège, Belgique
2015
Galerie Bernard Ceysson, Saint-Étienne, France
2014
Galerie Bernard Ceysson, Luxembourg
Bolitho Blane, Monos Gallery, Liège, Belgique
Galerie Artline, Aalspeer, Pays-Bas
2013
Dix de Der. Robert Brandy, Musée d'Art moderne et d'Art contemporain, Nice, France ; MONOS Galerie, Liège, Belgique
Robert Brandy. Filipe Mankiewicz, Luxembourg, Cercle Artistique de Luxembourg, BNP Parisbas, Luxembourg
Galerie Bernard Ceysson, Paris, France
Bolitho Blane, Musée de Gap, France
Galerie Radicke, Bonn, Allemagne
Galerie Bernard Ceysson, Genève, Suisse
2012
Galerie Bernard Ceysson, Luxembourg, Luxembourg
Osca Space, Pasadena, États-Unis
2010
Galerie Radicke, Bonn, Allemagne
Debras-Bical, Bruxelles, Belgique
avec Rico Sequeira, Château de Schengen, Luxembourg
avec Rico Sequeira, Abbaye Neumünster, Luxembourg
2009
Galerie Bernard Ceysson, Luxembourg
Centre National de Littérature, Mersch, Luxembourg
Musée de Gap, Hautes-Alpes, France
Galerie Farel, Aigle, Suisse
2008
Galerie Bernard Ceysson, Luxembourg
2007
Galerie Radicke, Bonn, Allemagne
Galerie Brissot Linz, Paris, France
avec Rico Sequeira, Centre Camoes, Luxembourg, Luxembourg
Auto-portrait, D'Ieteren Gallery, Bruxelles, Belgique
Papiers, Galerie La Cité, Luxembourg
Boîtes et objets 1981 - 2007, Musée de Gap - Espace d'Art contemporain, Gap, France
2006
Galerie 2016, Bruxelles, Belgique
Luxembourg House, Tokyo, Japon
Aston-Martin Akasaka, Tokyo, Japon
Toyota Automobile Museum, Nagakute-Cho, Japon
Galerie Brissot & Linz, Paris, France
Galerie La Cité, Luxembourg
2005
Gallery ArtWall + B, New Jersey, États-Unis
Galerie Benoot, Knokke, Belgique
Galerie Farel, Aigle, Suisse
Galerie Buddenbrooks, La Haye, Pays-Bas
Maison du G.D. de Luxembourg, Bruxelles, Belgique
2004
Galerie La Cité, Luxembourg
Galerie Debras, Bical, Bruxelles, Belgique
2003
Luxembourg house, New York, États-Unis
Galerie Artline, Amsterdam, Pays-Bas
Casino Mondorf les Bains, France
Galerie Radicke, Bonn, Allemagne
Galerie Benoot, Knokke, Belgique
2002
Galerie La Cité, Luxembourg
Centre Nomade d'Art Comtemporain, Bruxelles, Belgique
2001
Galeria De Sao Bento, Lisbonne, Portugal
Galerie La Cité, Luxembourg
Galerie du Fleuve, Paris, France
Gallery Art Wall + B, New Jersey, États-Unis
Galerie Municipal, Esch-sur-Alzette, Luxembourg
Musée Gaumais, Virton, Belgique
Musée des tapisseries, Aix-en-Provence, France
Luxembourg house, New York, États-Unis
2000
Galerie La Cité, Luxembourg
Galerie Indépendance autos-portraits(voitures), BIL, Luxembourg
Galerie Artline, Art Holland, La Haye, Pays-Bas
Galerie Artline, Amsterdam, Pays-Bas
Galerie Radicke, St Augustin, Bonn, Allemagne
1999
Galerie du Fleuve, Paris, France
Galerie Debras-Bical, Bruxelles, Belgique
avec Rico Sequeira, Centre Camoes, Luxembourg
1998
Gallery Art Wall + B, New Jersey, États-Unis
Galerie La Cité, Luxembourg
Galeria De Sao Bento, Lisbonne, Portugal
Galerie Biren, Paris, France
Galerie Michel Vokaer, Bruxelles, Belgique
1997
Art and Science Center, Pine Bluff, Arkansas, États-Unis
Galerie Artline, Amsterdam, Belgique
Gallery Art Wall + B, New Jersey, États-Unis
1996
Galerie La Cité, Luxembourg
Galeire Radicke, Bonn, Allemagne
Art Amsterdam (Artline), Amsterdam, Pays-Bas
Anciennes glacières de Saint-Gilles, Debras-Bical, Bruxelles, Belgique
Centre de la gravure et de l'art imprimé, La Louvière, Belgique
1995
Théâtre Municipal, Esch-sur-Alzette, Luxembourg
Galerie Debras-Bical, Bruxelles, Belgique
Gallery Art Wall + B, New Jersey, États-Unis
S.I.A.C. Strasbourg, France
Petit Musée d'Art Contemporain, Luxembourg
Galerie Farel, Aigle, Suisse
Gallery Art Wall + B, New York, États-Unis
1994
Altes Schloss, Kulturverein, Dillingen, Allemagne
Galerie Artline, La Haye, Pays-Bas
Galerie Biren, Paris, France
Galerie La Cité, Luxembourg
1993
Bibliothèque du Centre Universitaire, Luxembourg
Galerie Debras-Bical, Bruxelles, Belgique
Galerie Radicke, Bonn, Allemagne
1992
ELAAC, Foire d'Art contemporain (Debras-Bical), Montréal, Canada
Théâtre Municipal, Esch-sur-Alzette, Luxembourg
Galerie Geraud Garcia, Genève, Suisse
1991
Galerie La Cité, Luxembourg
Chapelle des Cordeliers, Sarrebourg, France
Galerie Schäfer, Hambourg, Allemagne
Galerie Debras-Bical, Bruxelles, Belgique
FIAC Découverte, Paris, France
1990
Galerie Biren, Paris, France
New Art Promotion Gallery, Munich, Allemagne
Galerie Cuenca, Ulm, Allemagne
Galerie Artline, La Haye
1989
Galerie La Cité, Luxembourg
Forum, Internationale Kunstmesse, Hambourg, Allemagne
Galeria Cà d'Al Portic, Locarno, Suisse
Galerie Radicke, Bonn, Allemagne
1988
Galerie Hohenfelde-Schäfer, Hambourg, Allemagne
Gallery 96, 's Hertogenbosch, Pays-Bas
Galerie La Main, Bruxelles, Belgique
Forum, Internationale Kunstmesse, Hambourg, Allemagne
1987
Galerie Numaga, Auvernier/Neufchâtel, Suisse
Saarländisches Künstlerhaus, Saarbrücken, Allemagne
Galerie de Luxembourg, Luxembourg
Galerie La Cité, Luxembourg
1986
Galerie Cuenca, Ulm, Allemagne
Galerie La Main, Bruxelles, Belgique
Gallery 96, 's Hertogenbosch, Pays-Bas
1985
Galerie La Main, Bruxelles, Belgique
Galerie Biren, Paris, France
Galerie Municipale, Esch-sur-Alzette, Luxembourg
Gallery 96, 's Hertogenbosch, Pays-Bas
Galerie Calart, Genève, Suisse
1984
Galerie La Cité, Luxembourg
Galeria Cà d'Al Portic, Locarno, Suisse
Galerie Numaga, Auvernier/Neufchâtel, Suisse
1983
Galerie Detour, Namur, Belgique
Galerie La Main, Bruxelles, Suisse
Galerie Sct. Angès, Roskilde, Danemark
Galerie H + H, Bruxelles, Belgique
Gallery Schlesinger-Boisanté, New York, États-Unis
1982
Galerie La Cité, Luxembourg
Galeria Cà d'Al Portic, Locarno, Suisse
New Forms Gallery, Athènes, Grèce
Galerie Biren, Paris, France
1981
Galerie Hock, Aachen, Allemagne
Galerie Bollhagen, Worpswede, Allemagne
Ministère de l'Information, Manama, Bahrein
Kunstforening, Kjellerup, Danemark
Galerie Koppelmann, Leverkusen, Allemagne
1980
Galerie Numaga, Auvernier/Neufchâtel, Suisse
Galerie Detour, Namur, Belgique
Galerie La Cité, Luxembourg
1979
Galerie Am Marstall-Schoof, Heidelberg, Allemagne
Galerie Stockvaerket, Horsens, Danemark
1978
Musée des Beaux-Arts, Lausanne, Suisse
Galerie Blanche, Heidelberg, Allemagne
1977
Galerie La Cité, Luxembourg
Galerie Angle Aigu, Bruxelles, Belgique
Galerie Passe-Muraille, Lyon, France
Galerie des Maîtres Contemporains, Aix-en-Provence, France
1976
Galerie Paul Bruck, Luxembourg
1975
Galerie des Maîtres Contemporains, Aix-en-Provence, France
1974
Palais des Congrès, Aix-en-Provence, France
1973
Palais des Congrès, Aix-en-Provence, France