Yan Morvan
Yan Morvan
Yan Morvan est né à Paris en 1954. En 1974, il publie sa première photographie dans le quotidien Libération. Jusqu’en 1976, il collabore à l'agence Fotolib de Libération, puis à l'agence Norma. La même année, paraît son premier livre sur les rockers, Le Cuir et le Baston.
De 1980 à 1988, il rejoint l’agence Sipa et devient correspondant permanent de l'hebdomadaire américain Newsweek, pour lequel il couvre les principaux conflits : Iran-Irak, Liban, Irlande du Nord, Philippines, Chute du mur de Berlin, Rwanda, Kosovo, Afghanistan, Cambodge, Sri-Lanka...
Ses reportages de guerre lui ont valu une mention pour le prix Robert-Capa, pour son travail au Liban en 1983, deux prix du World Press Photo en 1984 et de nombreuses récompenses décernées par les écoles de journalisme américaines.
Yan Morvan a collaboré avec les plus grands journaux internationaux et de nombreuses publications sont parues sur son travail.
Depuis 2004, Yan Morvan s’est lancé dans une véritable campagne photographique, rassemblée dans Champs de bataille. Il parcourt sans fin le monde avec sa chambre 20 x 25 à la recherche de ces lieux qui ont fait l’histoire. Un livre « somme » est publié en novembre 2015, et le travail est exposé aux Rencontres d'Arles en 2016.
Présent dans de nombreuses collections photographiques en France (collections du FNAC, du CNAP, musée de l’Armée...) et à l’étranger (Minneapolis Art Center, Walker Art Center, Multimedia Art Museum Moscow...), il travaille actuellement à une fresque racontant “Les Français“ avec le soutien du ministère de la culture.
Ses reportages de guerre lui ont valu une mention pour le prix Robert-Capa, pour son travail au Liban en 1983, deux prix du World Press Photo en 1984 et de nombreuses récompenses décernées par les écoles de journalisme américaines.
Yan Morvan a collaboré avec les plus grands journaux internationaux et de nombreuses publications sont parues sur son travail.
Depuis 2004, Yan Morvan s’est lancé dans une véritable campagne photographique, rassemblée dans Champs de bataille. Il parcourt sans fin le monde avec sa chambre 20 x 25 à la recherche de ces lieux qui ont fait l’histoire. Un livre « somme » est publié en novembre 2015, et le travail est exposé aux Rencontres d'Arles en 2016.
Présent dans de nombreuses collections photographiques en France (collections du FNAC, du CNAP, musée de l’Armée...) et à l’étranger (Minneapolis Art Center, Walker Art Center, Multimedia Art Museum Moscow...), il travaille actuellement à une fresque racontant “Les Français“ avec le soutien du ministère de la culture.
ENTRE GUERRE
Dès les années 1970, l’engagement total de Yan Morvan dans le témoignage social révèle son exceptionnelle présence au monde. Dans le feu de l’action, il travaille à l’instinct, en prise directe, au flash, sans être sidéré, même s’il reconnaîtra, bien plus tard, que “l’enfer lui est passé dessus“.
Yan Morvan, imprégné des lectures de Shakespeare, Kafka et Hérodote, documente l’âge d’or de la culture pop, mais aussi le phénomène des tribus urbaines, le début du malaise social né du déracinement. “Je sentais, dit-il, qu’il s’agissait là des signes avant-coureurs du chaos urbain et de la désintégration sociale à laquelle nous assistons aujourd’hui “.
Cette façon, si contemporaine, de contextualiser l’action, de documenter le hors champs, passant du noir et blanc à la couleur, intégrant émotion et poésie, est rare. La presse française et internationale ne s’y trompe pas et publie alors les images de ce photographe majeur de la scène française.
Dès ses débuts, il couvre tout le champ de la photographie, des guerres (Irlande du Nord, Iran/Irak, Liban, Rwanda, Kosovo…) au portrait, au paysage, au document. Transcendant les frontières entre genres, dynamitant tabous et interdits, il est à l’aise auprès des gens de conviction, qu’ils se trouvent dans le lumpen, ou chez les riches, qu’ils soient victimes de guerre ou accidentés de la route, punks anglais ou Thatcheristes. Il utilise toutes les techniques à sa disposition, du noir et blanc argentique au splendide cibachrome couleur, du Leica 24 x 36 à la chambre Deardorff.
Dès ses débuts, Yan Morvan a le souci du tirage et fait appel aux maîtres de cette discipline. Aujourd’hui, ces raretés, tirées parfois sur des papiers et avec des chimies disparues, sont des trésors patrimoniaux, comme le deviendront ses photos récentes de paysages de champs de bataille de la grande Histoire, retrouvés à travers continents et époques et qui s’adressent à nos consciences.
Magali Jauffret
Dès les années 1970, l’engagement total de Yan Morvan dans le témoignage social révèle son exceptionnelle présence au monde. Dans le feu de l’action, il travaille à l’instinct, en prise directe, au flash, sans être sidéré, même s’il reconnaîtra, bien plus tard, que “l’enfer lui est passé dessus“.
Yan Morvan, imprégné des lectures de Shakespeare, Kafka et Hérodote, documente l’âge d’or de la culture pop, mais aussi le phénomène des tribus urbaines, le début du malaise social né du déracinement. “Je sentais, dit-il, qu’il s’agissait là des signes avant-coureurs du chaos urbain et de la désintégration sociale à laquelle nous assistons aujourd’hui “.
Cette façon, si contemporaine, de contextualiser l’action, de documenter le hors champs, passant du noir et blanc à la couleur, intégrant émotion et poésie, est rare. La presse française et internationale ne s’y trompe pas et publie alors les images de ce photographe majeur de la scène française.
Dès ses débuts, il couvre tout le champ de la photographie, des guerres (Irlande du Nord, Iran/Irak, Liban, Rwanda, Kosovo…) au portrait, au paysage, au document. Transcendant les frontières entre genres, dynamitant tabous et interdits, il est à l’aise auprès des gens de conviction, qu’ils se trouvent dans le lumpen, ou chez les riches, qu’ils soient victimes de guerre ou accidentés de la route, punks anglais ou Thatcheristes. Il utilise toutes les techniques à sa disposition, du noir et blanc argentique au splendide cibachrome couleur, du Leica 24 x 36 à la chambre Deardorff.
Dès ses débuts, Yan Morvan a le souci du tirage et fait appel aux maîtres de cette discipline. Aujourd’hui, ces raretés, tirées parfois sur des papiers et avec des chimies disparues, sont des trésors patrimoniaux, comme le deviendront ses photos récentes de paysages de champs de bataille de la grande Histoire, retrouvés à travers continents et époques et qui s’adressent à nos consciences.
Magali Jauffret
Années 1970
• Avec Maurice Lemoine, Le Cuir et le Baston, Editions Ailleurs 1976
Années 1990
• Le Photojournalisme, Contrejour, 1994
• Avec Patrick Frilet, Photojournalisme, Le Guide, CFD, 1995
• Avec Jean-Marc Barbieux, Mondosex,, Contrejour, 1995
• Petit catalogue raisonné des comportements sexuels à l'aube du xxie siècle,
Années 2000
• Avec Jean-Marc Barbieux, Gang, Editions Marval, 2000
Quête photographique qui a commencé en 1972 avec un reportage sur les Hells Angels et se poursuit en 2016 avec Gangs Story
• Photojournalisme, CFPJ, Victoires Editions, 2000
• Avec Jean-Marc Barbieux et Sylvie Huet, BodMod, Marval, 2003
• Photojournalisme, Victoires Editions, 2008
Années 2010
• Avec Kizo, Gangs Story, La Manufacture de livres, 2012
• Champs de bataille, Éditions Photosynthèses, 2015 Reportage photographique monumental sur les champs de bataille où se sont livrées les grandes batailles décisives de tous les temps et de tous les pays.
• Blousons noirs, La manufacture de livres, 2016
• Battlefields, Abbeville Press, 2017
• Avec Pierre Mikaïloff, Race with the Devil, Editions Serious Publishing, 2018
• Bobby Sands, Belfast Mai 1981, La manufacture de livres, 2018
• Liban, Éditions Photosynthèses, 2019
• Les années de fer, Editions Serious Publishing, 2019.
• BKK, Nueve Editions, 2019
• Avec Maurice Lemoine, Le Cuir et le Baston, Editions Ailleurs 1976
Années 1990
• Le Photojournalisme, Contrejour, 1994
• Avec Patrick Frilet, Photojournalisme, Le Guide, CFD, 1995
• Avec Jean-Marc Barbieux, Mondosex,, Contrejour, 1995
• Petit catalogue raisonné des comportements sexuels à l'aube du xxie siècle,
Années 2000
• Avec Jean-Marc Barbieux, Gang, Editions Marval, 2000
Quête photographique qui a commencé en 1972 avec un reportage sur les Hells Angels et se poursuit en 2016 avec Gangs Story
• Photojournalisme, CFPJ, Victoires Editions, 2000
• Avec Jean-Marc Barbieux et Sylvie Huet, BodMod, Marval, 2003
• Photojournalisme, Victoires Editions, 2008
Années 2010
• Avec Kizo, Gangs Story, La Manufacture de livres, 2012
• Champs de bataille, Éditions Photosynthèses, 2015 Reportage photographique monumental sur les champs de bataille où se sont livrées les grandes batailles décisives de tous les temps et de tous les pays.
• Blousons noirs, La manufacture de livres, 2016
• Battlefields, Abbeville Press, 2017
• Avec Pierre Mikaïloff, Race with the Devil, Editions Serious Publishing, 2018
• Bobby Sands, Belfast Mai 1981, La manufacture de livres, 2018
• Liban, Éditions Photosynthèses, 2019
• Les années de fer, Editions Serious Publishing, 2019.
• BKK, Nueve Editions, 2019