The Spaces In Between
09 septembre - 07 novembre 2020The Spaces In Between
09 septembre - 07 novembre 2020
Ceysson & Bénétière ont le plaisir de vous présenter « The Spaces In Between », une exposition réunissant des œuvres de Pierre Buraglio, Louis Cane, Franck Chalendard, Tomory Dodge, Noël Dolla, Sadie Laska, Lauren Luloff, Patrick Saytour, Claude Viallat et Rachel Eulena Williams, qui sera visible du 9 septembre au 7 novembre 2020.
The Spaces In Between est une invitation immersive à prendre en considération ce qui a été « laissé pour compte », ce qui n’a pas été observé ou a été relégué à l’arrière-plan. Une invitation à laisser son regard s’attarder sur une foule de présences effacées, « entre ». Il peut s’agir d’une fenêtre, d’une pause ou du passage entre deux saisons, qui, considérés comme vides ou latents, foisonnent au contraire de possibles. Cette exposition rassemble les œuvres de dix artistes qui utilisent les espaces « entre », les transparences et les déplacements d’une manière qui interagit avec leur environnement, dépasse les confins entre intérieur et extérieur, et célèbre ce qui se produit « entre ».
Les œuvres exposées servent à insuffler la vie dans la galerie, en nous invitant à voir l'air, les sons et la lumière qui se faufilent et flottent entre elles. Pierre Buraglio et Louis Cane, artistes du mouvement Supports/Surfaces, utilisent les éléments structurels déconstruits d'une peinture pour créer des fenêtres implicites encadrant les murs de la galerie et les intègrent dans les œuvres elles-mêmes, appelant le spectateur à observer de manière critique l'espace comme contenu plutôt que comme simple contexte. Avec ses filets polychromes, Claude Viallat a une approche plus enjouée des espaces « entre » et des déplacements. En saturant un filet de corde avec de la teinture et en le posant sur une toile, il nous offre une impression des espaces vides entre les mailles du filet et de la notion d'un objet autrefois capable de bouger et de se plier. Le résultat est une collection de formes abstraites qui deviendra le sujet principal de l’œuvre de Viallat. Les cordes forment également la structure des peintures sculpturales de Rachel Eulena Williams. Elle aussi, immobilise la corde en la transformant en boucles et en vagues qui semblent plier la paroi environnante.
L'utilisation par Franck Chalendard de couches translucides de peinture acrylique n'est pas sans rappeler des teintures sur tissus similaires à celles que Lauren Luloff utilise sur ses soies. Ces deux artistes jonglent avec les transparences et les opacités, en suggérant que ce qui se cache derrière le matériau (qu’il s'agisse de la toile ou du mur) vaut la peine d’être pris en considération et observé. Les coups de pinceau rythmiques et énergiques de la peinture de Sadie Laska dansent et se déplacent comme des taches de lumière sur un mur, créant un dialogue avec les couches de couleurs, les évocations de paysage et les natures mortes de Tomory Dodge, qui créent une vision abstraite de nos mondes internes et externes. La sculpture en bois « Untitled » de l'artiste Patrick Saytour du mouvement Supports/Surfaces semble également baignée de flots de lumière dorée et la façon dont elle semble reposer nonchalamment sur le mur rappelle le rythme ralenti et l'air doux de l'été. Enfin, « Étendoir aux serpillères » ou « Drying rack for mops » de Noël Dolla apporte une brise estivale dans l'espace de la galerie en évoquant la nostalgie de courir entre les rangées de linge étendu. Ce faisant, les frontières apparemment rigides entre ce qui est considéré comme intérieur et extérieur commencent à chanceler.
The Spaces In Between est une invitation immersive à prendre en considération ce qui a été « laissé pour compte », ce qui n’a pas été observé ou a été relégué à l’arrière-plan. Une invitation à laisser son regard s’attarder sur une foule de présences effacées, « entre ». Il peut s’agir d’une fenêtre, d’une pause ou du passage entre deux saisons, qui, considérés comme vides ou latents, foisonnent au contraire de possibles. Cette exposition rassemble les œuvres de dix artistes qui utilisent les espaces « entre », les transparences et les déplacements d’une manière qui interagit avec leur environnement, dépasse les confins entre intérieur et extérieur, et célèbre ce qui se produit « entre ».
Les œuvres exposées servent à insuffler la vie dans la galerie, en nous invitant à voir l'air, les sons et la lumière qui se faufilent et flottent entre elles. Pierre Buraglio et Louis Cane, artistes du mouvement Supports/Surfaces, utilisent les éléments structurels déconstruits d'une peinture pour créer des fenêtres implicites encadrant les murs de la galerie et les intègrent dans les œuvres elles-mêmes, appelant le spectateur à observer de manière critique l'espace comme contenu plutôt que comme simple contexte. Avec ses filets polychromes, Claude Viallat a une approche plus enjouée des espaces « entre » et des déplacements. En saturant un filet de corde avec de la teinture et en le posant sur une toile, il nous offre une impression des espaces vides entre les mailles du filet et de la notion d'un objet autrefois capable de bouger et de se plier. Le résultat est une collection de formes abstraites qui deviendra le sujet principal de l’œuvre de Viallat. Les cordes forment également la structure des peintures sculpturales de Rachel Eulena Williams. Elle aussi, immobilise la corde en la transformant en boucles et en vagues qui semblent plier la paroi environnante.
L'utilisation par Franck Chalendard de couches translucides de peinture acrylique n'est pas sans rappeler des teintures sur tissus similaires à celles que Lauren Luloff utilise sur ses soies. Ces deux artistes jonglent avec les transparences et les opacités, en suggérant que ce qui se cache derrière le matériau (qu’il s'agisse de la toile ou du mur) vaut la peine d’être pris en considération et observé. Les coups de pinceau rythmiques et énergiques de la peinture de Sadie Laska dansent et se déplacent comme des taches de lumière sur un mur, créant un dialogue avec les couches de couleurs, les évocations de paysage et les natures mortes de Tomory Dodge, qui créent une vision abstraite de nos mondes internes et externes. La sculpture en bois « Untitled » de l'artiste Patrick Saytour du mouvement Supports/Surfaces semble également baignée de flots de lumière dorée et la façon dont elle semble reposer nonchalamment sur le mur rappelle le rythme ralenti et l'air doux de l'été. Enfin, « Étendoir aux serpillères » ou « Drying rack for mops » de Noël Dolla apporte une brise estivale dans l'espace de la galerie en évoquant la nostalgie de courir entre les rangées de linge étendu. Ce faisant, les frontières apparemment rigides entre ce qui est considéré comme intérieur et extérieur commencent à chanceler.
Francesca Pessarelli, juillet 2020
Artistes de l'exposition :
Pierre Buraglio
Louis Cane
Franck Chalendard
Tomory Dodge
Noël Dolla
Sadie Laska
Lauren Luloff
Patrick Saytour
Claude Viallat
Rachel Eulena Williams
Informations Pratiques
Ceysson & Bénétière
956 Madison Avenue
10021 New York
T: +1 646 678 3717